Je suis rentré dans un lycée technique en région parisienne pour passer un CAP d’ajusteur mécanicien que j’ai obtenu.

Je suis rentré comme stagiaire dans un centre de recherche ONERA (Office national d'études et de recherches aérospatiales).

Durant 6 mois j’ai travaillé dans un atelier qui se trouvait à Châtillon. Là j’ai fait mes preuves et j’ai été envoyé dans une autre équipe à Meudon-La-Foret. Durant 2 mois j’ai oeuvré en tant qu’ajusteur mécanicien. Etant bon mais pas excellent dans ce dernier domaine, on m’a proposé de tester la micro-technique où là, je me suis particulièrement épanoui. C’était une évidence.

ONERA c’est tout ce qui touche aux profils aérodynamiques, que ce soit sur les maquettes Ariane, Hermès, IPTN, A380, A400… Avec une spécialisation en soufflerie.

J’y ai passé 20 ans.

J’y suis entré à 18 ans en tant que stagiaire. Pour le service militaire obligatoire, comme j’étais en alternance, j’ai été affecté à Orléans pour 2 mois et demi de classe. J’ai eu la chance de pouvoir choisir ce que je voulais et notamment travaillé à St Cyr l’école

Surtout la diversité, le fait de travailler la matière avec des traitements (on a les moyens pour apprendre à dompter la matière ici, c’est challengeant et interessant)… Et de manière générale, le fait de s’appliquer à faire quelque chose de très bien. Comme je suis assez perfectionniste, cela me va bien. On apprend tous les jours ici !

Les années d’expérience que j’ai portent leurs fruits et le tout me motive particulièrement. Ma polyvalence me permet de me mettre au service de l’ensemble des rectifieurs.

En premier lieu, la proximité. C’est assez ouvert d’esprit. Il y a quelques années en arrière le milieu était plus fermé, avec le temps et en particulier ici, l’ouverture d’esprit est appréciable. On a plaisir à partager notre savoir, à transmettre nos savoir-être et nos savoir-faire.

Déjà, une bonne reprise d’activité est en cours et cela doit continuer. S’agrandir, de s’ouvrir humainement. La technique chez Pepin a toujours été, rester dans le coup, ca c’est un vrai "let motiv" pour cette entreprise et c’est quelque chose que j’admire. Je souhaite que cette dynamique continue.

Je souhaite qu’Amédée et Laurent continuent sur la voie qu’ils ont pris, qu’ils aient toujours l’envie et les moyens de rester dans cette bonne dynamique, d’accueillir des jeunes, de former… et j’y participerai volontiers.

Christophe c’est une des deux premières personnes que nous avons recruté quand nous avons racheté l’entreprise.

Nous l’avons choisi pour remplacer notre technicien-rôdeur qui partait à la retraite.

Le feeling est très bien passé au recrutement et nous ne regrettons aucunement, pas une seule minute, de l’avoir intégré dans notre équipe puisqu’il nous accompagne dignement sur, non seulement le rodage cylindrique, le poste sur lequel il a démarré, qu’il maîtrise parfaitement aujourd’hui et qu’il partage avec un autre collaborateur… Mais aussi en rectification cylindrique sur des pièces plus ou mois répétitives car à la base Christophe n’est pas rectifieur de métier, mais c’est quelqu’un qui avait "de l’or dans les mains" puisqu’il fait partie de cette génération où la mécanique est une vocation. Son expérience en montage, en assemblage, en tant qu’outilleur ce qui lui a permis d’apprendre encore, de se former (par exemple sur l’équilibrage avec une machine toute neuve que nous avons acquis il y a 4 ans) pour maîtriser aujourd’hui un large panel de tâches. On le sollicite donc beaucoup sur de la petite série en rectification extérieure et intérieure, sur 2 machines traditionnelles.